Mercredi, 1 juillet 2020

Le Grand conseil accepte à une large majorité la motion vert’libérale pour soutenir les parcs animaliers vaudois

Comme tous les autres lieux publics lors de la crise du Coronavirus, les parcs animaliers ont été fermés aux vi-sites depuis mi-mars et ne pourront pas rouvrir avant le mois de juin. « Les parcs animaliers font partie des grands oubliés de cette crise. Ils ont fait face à des dépenses fixes, sans pouvoir bénéficier ce printemps du re-venu des billets d’entrée du public, alors qu’il s’agissait pour eux de la meilleure période de l’année», expliquait Claire Richard, présidente du groupe vert’libéral et auteure de cette motion acceptée à une large majorité par le législatif vaudois. En effet, les besoins de animaux sont les mêmes avec ou sans visiteurs et, par conséquent, une grande partie du personnel ne peut pas être mise au bénéfice du chômage partiel. « La Confédération ayant refusé d’accorder son aide à la branche, les députés vert’libéraux vaudois se réjouissent que la majorité du Grand conseil ait décidé de soutenir ce texte.» continuait la députée.

A la reprise des activités du Grand conseil et afin d’éviter des faillites en chaîne dans cette branche, la députée vert’libérale Claire Richard avait déposé fin mai une motion urgente demandant au Conseil d’Etat d’accorder des prêts à fonds perdus afin que ces établissements puissent couvrir leurs frais généraux durant cette période de fermeture forcée. La motion ayant été largement acceptée par le législatif cantonal, tous bords politiques confondus, c’est donc En effet, contrairement aux muséesen grande majorité des petites et moyennes structures pouvant facilement limiter le nombre de visiteurs présents simultanémepour le mieux que cette injustice va être corrigée. Il faut désormais que le Conseil d’Etat fasse une proposition crédible sur la base de ce texte. Etant donné le rôle très important des parcs animaliers dans le maintien de la préservation des milieux naturels et de leurs résidents, le groupe vert’libéral se réjouit que ces établissements puissent continuer à exister de façon pérenne.