Malgré une augmentation confortable des recettes fiscales, le résultat opérationnel a chuté de 783 millions de francs en seulement deux ans, signe d’un dérèglement structurel profond. Dans ce contexte, les mesures prises par le gouvernement cantonal semblent dérisoires. Le Conseil d’État se contente du strict minimum légal avec un plan d’assainissement de 94 millions de francs, totalement déconnecté d’une réalité qui exigerait des décisions fortes et un véritable courage politique. Ce montant ne représente que 0.77% du total des charges opérationnelles 2024 (soit 12.2 milliards).
Les charges explosent. En particulier, celles du Département de la santé et de l’action sociale (DSAS) s’envolent sans contrôle, avec une augmentation de près de 400 millions de francs en une seule année. À cela s’ajoute une croissance continue des effectifs de l’administration cantonale : le Conseil d’État persiste à engraisser une machine étatique déjà bien trop lourde, en déposant régulièrement de nouveaux décrets pour renforcer les effectifs. Il est temps d’ouvrir enfin un débat sincère et transparent sur la taille de l’État et les conditions de son personnel.
Si le maintien d’un niveau d’investissement élevé peut être salué, il ne doit pas faire oublier qu’il engendrera à terme une hausse significative des charges d’amortissement, ce qui pèsera encore davantage sur des finances publiques déjà fortement fragilisées.
Le constat est clair pour les Vert'libéraux : face à une dérive budgétaire massive, le Conseil d’État choisit l’immobilisme. Il est urgent d’agir. Il faut réduire les charges de fonctionnement, mettre un frein à l’expansion incontrôlée de l’administration, et retrouver une discipline budgétaire digne de la confiance des contribuables vaudois.
Parti vert’libéral vaudois - Lausanne, le 10 avril 2025
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Graziella Schaller, Députée, vice-Présidente du Parti et membre de la Commission des finances, 079 279 96 55