Mardi, 3 mars 2020

Pour un travail parlementaire efficient, il en va de la responsabilité du Grand conseil

2, 3, 4 ans ou beaucoup plus, c’est parfois le temps mis par le Conseil d’Etat pour répondre aux diverses interventions parlementaires des députés du Grand Conseil vaudois. « A l’heure où les défis pour notre canton sont de plus en plus nombreux, notamment en ce qui concerne le changement climatique, il s’agit d’adapter la vitesse du travail parlementaire à notre temps. » dit Martine Meldem, députée vert’libérale.

Sur la base du modèle neuchâtelois, le groupe vert’libéral propose que tout objet prioritaire (motions et postulats) entre les mains du Conseil d’Etat puisse retourner en commission si ce dernier ne donnait pas réponse dans un délai raisonnable. En effet, avec l’augmentation constante du nombre d’interventions parlementaires, les réponses peinent à arriver, alors que pour beaucoup d’objets, la classe politique se doit d’agir vite.

 

Cette solution permettrait à la fois de soulager le travail du Conseil d’Etat et de son administration et de respecter les délais légaux des réponses aux objets d'actualité ou de société. De plus, cette motion n'enlève en rien des prérogatives à l’exécutif cantonal. Les députés étant élus par le peuple, il est également de leur responsabilité d’être les premiers défenseurs d’une démocratie directe efficiente. Ainsi, le groupe vert'libéral s’engage pour que notre magnifique démocratie soit en accord avec son temps.