Pour l’élu, également Syndic d’Echandens, « il n’est pas judicieux de déplacer des enfants de 4 à 6 ans dans des bus, et je souhaite, dans la mesure du possible, qu’ils soient enclasser dans leurs villages respectifs. »
L’enchevêtrement des responsabilités dans la surveillance des élèves (parents, commune, canton) lorsque les enfants sont sur le chemin de l’école est d’une complexité rare.
- L’élève va à l’arrêt de bus ? Il est sous la responsabilité de ses parents
- Le bus les prend en charge ? Il est sous la responsabilité du transporteur mandaté par la commune
- Le bus le dépose à l’école ? Il est sous la responsabilité de la commune (de 2 à 20 minutes)
- La sonnerie retentit ? Il entre dans son école et donc du canton
- L’école est finie ? Je vous laisse reprendre les points 4 à 1
Ces transitions durent parfois jusqu’à 30 minutes, jusqu’à 4 fois par jour. Dans certains cas, on peut arriver à plus de 2 heures de leur journée !
L’organisation compliquée impose aux communes une surveillance des élèves pour, parfois, une durée d’à peine 10 minutes. Cette organisation n’est bonne ni pour les enfants, ni pour les communes. De plus, elle impose d’organiser des surveillances d’élèves pour des périodes de quelques minutes avant ou après les cours ce qui relève d’une organisation RH pratiquement complexe – pour ne pas dire impossible - pour les communes.
Pour Jerome De Benedictis, cette situation est intenable : « Les attentes sécuritaires augmentent, les contraintes augmentent et la simplification diminue. A mon avis, il faut envisager de tout mettre en œuvre afin d’éviter le déplacement des élèves des plus petits et les enclasser dans leurs communes respectives si les infrastructures le permettent. C’est du simple bon sens. »
Parti vert’libéral vaudois - Lausanne, le 17 septembre 2024
Contacts :
Jerome De Benedictis, Député et Chef de groupe, 079 336 05 07