La crise du coronavirus a soudain concrétisé des menaces que l’on pensait théoriques. Des finances publiques saines ne sont pas une fin en soi, mais constituent, de fait, la marge de manœuvre indispensable dans les moments difficiles. « Loin d’être une simple situation appréciable, la conciliation entre la famille et la carrière est devenue une véritable nécessité économique », à déclaré Michael Köpfli, secrétaire général des vert’libéraux. La digitalisation, quant à elle, ne doit pas être considérée comme une simple tendance et les autorités politiques doivent y voir une immense opportunité et la promouvoir activement.
Nous nous devons de rappeler ici les autres grands défis de notre époque. En effet, à côté des plans d’action mis en place contre les pandémies, le changement climatique d'origine humaine et la perte de biodiversité mettent en péril les bases de notre société. La réponse apportée par nos autorités à la crise du coronavirus ne doit pas être interprétée comme un frein à la transition ni comme un retour aux vieux schémas de pensée et d'action. Au contraire, le temps est venu d’entreprendre rapidement des réformes visionnaires en investissant dans un avenir durable.
Une Suisse ouverte, sans protectionnisme
« L'isolement et le protectionnisme ne constituent pas les réponses aux problèmes qui sont les nôtres aujourd’hui. Au contraire, la maîtrise des grands défis de notre époque passe par des relations internationales solides. Pour les Vert’libéraux, une Suisse qui gagne est une Suisse qui entretient des relations étroites avec son partenaire européen et favorise le commerce ainsi que la coopération internationale », expliquait Tiana Moser, cheffe du groupe parlementaire des vert’libéraux.