Comme toute réponse, Pascal Broulis se contente de généralités affirmant l’exemplarité de l’Etat de Vaud sur la question tout en renvoyant au rapport du Conseil d’Etat datant de mai 2016 établi sur la base du postulat Freymond Cantone intitulé « Pour que les femmes comptent au niveau des conseils d’administration ». Ce rapport faisait état d’une présence féminine de 30% au sein des conseils d’administration d’organismes en main du canton. Cependant, les femmes sont beaucoup moins présentes voire complètement absentes dans certains domaines tels que la banque ou l’agriculture. Au surplus, le ministre se contente de dire que, bien ces entités soient en partie en main de l’état, elles possèdent tout de même leur propre organisation dans laquelle l’état de Vaud ne peut interférer. A quelques jours de la grève des femmes, cette réponse a de quoi fâcher.
« A la lecture de nombre de rapports annuels, force est de constater la faiblesse de la présence de femmes dans la plupart des conseils.» évoque Martine Meldem. En effet, se contenter d’un résultat global de 30% de femmes datant de 2016 n’est pas satisfaisant aux yeux des Vert’libéraux. De plus, l’absence totale de femmes dans les conseils d’administration et de fondation dans des domaines d’activités connotés « plutôt masculins », au jour où de nombreuses femmes sortent des meilleures universités suisses, sont entrepreneuses et ingénieures, est intolérable. Les femmes vert’libérales s’engagent fermement pour la parité à compétences égales et pour que nos gouvernements agissent de façon proactive en vue d’atteindre ce but.