Les vert’libéraux vaudois feront campagne pour un oui clair au mariage pour tou-te-s le 26 septembre prochain et seront présents lors de la marche des fiertés de la Geneva Pride du 11 septembre prochain. Fruit d’un long parcours parlementaire entamé en 2013, le mariage pour tous marquera la fin de certaines distinctions discriminatoires entre les différents modèles de vie. Il s’agit d’une étape de plus vers l’égalité de droit pour la communauté LGBTQIA+, ce dont les vert’libéraux vaudois se réjouissent. « Le mariage pour tous est un élément central pour une Suisse plus libérale, plus progressiste et plus égalitaire. Ce projet, initié par le parti vert’libéral, garantit le droit au mariage et à la famille, sans distinction entre les couples. », résume Olivier Bolomey, vert’libéral responsable des questions LGBTQIA+.
Concernant l’initiative populaire présentée par la Jeunesse socialiste suisse intitulée « Alléger les impôts sur les salaires, imposer équitablement le capital » - dite « pour les 99% » -, les vert’libéraux vaudois y sont opposés. L’argument principal est que ce texte pourrait gravement brider la capacité d’investissement de nos PME, qui sont le maillon principal de notre tissu économique. De plus, si cette initiative est acceptée, elle nuira non seulement aux investissements en général, mais aussi à ceux qui doivent être faits urgemment pour réaliser la transition énergétique. En effet, les revenus tirés d’installations d’énergie renouvelable pourraient, en raison d’une définition très large des initiants de ce qui est considéré comme un revenu du capital, être touchés par ce texte de loi et soumis à une nouvelle taxe. Il existe déjà de nombreuses contraintes administratives coûteuses (procédure de permis de construire et négociations avec les fournisseurs d’énergie) pour les PME et les privés souhaitant faire un geste pour un avenir durable. Un supplément de taxe serait donc une punition et freinerait ces volontés. « A l’heure où des investissements massifs de l’économie privée pour réaliser la transition écologique doivent avoir lieu, un impôt supplémentaire serait simplement se tirer une balle dans le pied » explique Jean-François Chapuisat, vice-président des vert’libéraux vaudois.